L’ESR doit prendre sa part dans la création de nouveaux partenariats internationaux qui sont au coeur du programme de la France Insoumise.
Cela ne vaut pas seulement pour les chercheurs de niveau doctoral et post-doctoral, mais dès le premier cycle, avec un octroi simplifié des visas d’étude et des autorisations de séjour pour les étudiants. Nous mettrons également en place sur tout le territoire un réseau d’enseignement universitaire du français langue étrangère qui prenne en charge l’accueil des réfugiés non-francophones prêts à s’engager dans des études supérieures. Les migrants dont le dossier de demande d’asile est en cours d’examen pourront, s’ils le souhaitent, participer à ces formations et amorcer une reprise d’études. Une fois sur le territoire, nul ne doit être discriminé dans son accès aux formations supérieures.
En outre, nous sommes prêts à créer des universités internationales thématiques (sur la mer et les métiers de la mer, par exemple) qui par définition seront ouvertes à des étudiants, chercheurs et enseignants-chercheurs de tous les pays.
Pour ce qui est des chercheurs et enseignants-chercheurs, une procédure simplifiée d’octroi des visas doit être mise en place, qui peut inclure l’extension de la durée du permis de séjour si cela correspond à une demande de l’établissement invitant. Enfin, nous refusons que l’ouverture aux chercheurs étrangers serve de prétexte à la déréglementation des statuts nationaux. Un chercheur ou enseignant-chercheur étranger ne pourra être recruté dans un établissement français qu’en bénéficiant des mêmes droits, des mêmes salaires et des mêmes statuts qu’un collègue français, au terme de la même procédure.