J’engagerai notre pays dans l’aide au développement propre aux pays émergents. Dans le cadre du « plan Marshall » pour l’Afrique que je propose, le volet écologique comporte l’aide à l’électrification du continent africain. Il n’existe pour cela aucun obstacle technique majeur mais seulement un défi financier : réunir une subvention publique internationale d’environ quatre milliards de dollars par an pendant douze ans permettrait de sécuriser – et donc d’encourager – les investissements réalisés dans ce secteur. La France doit clairement se porter à la tête d’un tel projet, d’abord en s’engageant à y apporter une contribution digne de l’intérêt qu’elle porte au développement du continent africain, ensuite en utilisant sa puissance diplomatique pour promouvoir un tel projet auprès des autres membres de la communauté internationale.
Il faudra aussi apporter notre aide au développement de la « grande muraille verte » pour lutter contre la désertification des terres subsahariennes.