L’explosion de maladies chroniques liée l’absence de politiques de prévention (3,7 millions de personnes en Affections de Longue Durée en 1994 ; 9,9 millions en 2014), ainsi qu’à l’évolution de notre mode de vie – alimentation fondée sur une nourriture ultra-transformée, la pollution atmosphérique, et au contexte social (relation au travail, inégalité, précarité), appelle une politique forte en matière de prévention.
Je propose de mettre en place un modèle de santé s’appuyant sur les nouvelles technologies et les nouveaux outils de dépistage, qui permettra de diminuer les dépenses de Sécurité sociale. Il faut accompagner :
• L’évolution vers une médecine préventive et prédictive : mesure, grâce à des objets connectés, des données relatives à notre corps et à ses activités afin de les analyser et/ou de les partager en vue d’avoir un meilleur contrôle sur notre bien-être ou notre santé.
• Les patients mieux informés et acteurs de leur santé s’appuieront sur les nouvelles technologies pour structurer des communautés de patients notamment pour les maladies chroniques (forums de discussion/réseaux sociaux), suivre leur état de santé (objets connectés/santé mobile) ou encore se former (e-learning/e-coaching).
• Les professionnels de santé connectés, co-acteurs d’un collectif de soins s’appuyant sur de nouveaux outils performants centrés sur les pratiques médicales, la mise en réseau des professionnels de santé et la refonte des parcours de formation.