« L’impact sur l’emploi » est bien le sujet. Certains secteurs ont consommé des centaines de millions d’euros de CIR sans embaucher plus de chercheurs ! Je veux auditer cet usage du crédit impôt recherche. Là où il crée de l’emploi, nous poursuivrons.
Pour la recherche pharmaceutique, nous pourrions passer plutôt par appels d’offres. Ainsi nous orienterons les chercheurs vers les besoins de santé les plus urgents, et non plus vers les marchés les plus lucratifs. Les résultats de la recherche appartiendront alors aux pouvoirs publics, au lieu d’être le jouet d’une spéculation entre fonds internationaux.
Le mieux serait de conduire ces appels d’offres à l’échelle de l’Europe, si nos voisins le veulent bien. Nous avons une Agence européenne du médicament qui pourrait, si elle se libère de ses liens avec les multinationales, devenir digne de confiance pour lancer ces appels d’offres.