Je pousserai nos universités et laboratoires à devenir des phares mondiaux dans les secteurs de la recherche fondamentale et appliquée.
Durant mon mandat, des programmes de recherche appliquée prioritaires porteront sur la captation et le stockage de l’énergie solaire, et sur l’utilisation des énergies marines. Nous avons besoin de développer aussi la recherche sur l’humain lui-même, la transformation de l’humanité et la communication entre les Hommes.
Et je me souviens du président Kennedy, qui croyait à la capacité de l’Homme à se transcender. Son discours de 1962 est resté célèbre : « Nous avons choisi d’aller sur la Lune, non pas parce que c’est facile, mais justement parce que c’est difficile. Parce que ce but conduira à organiser et à offrir le meilleur de notre énergie et de notre savoir-faire ». Il évita peut être au monde la troisième guerre mondiale, en polarisant au-delà de toute espérance l’intérêt des Américains et des Soviétiques.
Aujourd’hui les astronomes cherchent dans l’univers d’autres mondes. N’est-il pas stupéfiant qu’en ce début de troisième millénaire, l’Homme, après tant de prouesses, ignore encore s’il existe ou non d’autres formes de vie dans l’univers ? Je crois qu’un but de ce genre, justement parce qu’il est difficile, nous conduira à donner, nous aussi, le meilleur de notre énergie et de notre savoir-faire. Il offrira aux grandes puissances, et à des hommes du monde entier, la possibilité de coopérer au lieu de s’opposer.
Beaucoup des chercheurs que je rencontre se sentent sous-employés dans des projets du passé, déçus par les missions qu’on leur confie. Ils sont prêts à s’engager immédiatement pour l’avenir. Je faciliterai pour cela le changement d’orientation ou de discipline en cours de carrière, si rare et si difficile en France.
Et je veux que les chercheurs puissent se consacrer à leurs sujets plutôt qu’à se disperser dans les labyrinthes administratifs des appels à projet.