Questions de science
et de technologie


 F. Fillon

C’est à Copenhague, en 2009, lors de la conférence mondiale sur le climat (COP15), qu’a été pris l’engagement des 100 milliards de dollars par an à apporter par les pays développés à partir de 2020. Une soixantaine de milliards sont d’ores et déjà apportés et la France a pris toute sa part lors de la première capitalisation du fonds vert (1 milliard sur 10,2). Je suis très attaché à cet objectif et je ciblerai particulièrement les pays les plus vulnérables, notamment en Afrique où la population dans les zones les plus sensibles du globe est la plus appelée à se développer. L’enjeu suppose d’appeler les financements privés à se joindre aux financements publics (d’Etat et des collectivités locales), ce que les engagements pris par des groupes d’entreprises à Paris lors de la COP 21 a commencé à crédibiliser. Le succès tient à notre capacité à multiplier les sources innovantes de financement et à ouvrir la créativité dans les actions de lutte contre le changement climatique.