La santé est une des préoccupations majeures des Français qui sont très attachés à leur système de santé publique dont les premières traces remontent à 1260, quand Louis IX avait fondé l’hôpital des Quinze-Vingts sur les deniers publics. La création de la Sécurité sociale à la Libération a consacré une avancée majeure, fruit d’un grand compromis de la société française sur le droit fondamental d’accéder aux soins et à la prévention.
Protéger la santé publique, c’est avant tout arrêter la destruction progressive de ce système qui est actuellement organisée par l’Union européenne dans le dos des Français. On cherche à nous imposer le « modèle » américain d’une santé privée, ce qui revient à avoir une santé de qualité pour les riches et une santé médiocre pour les pauvres. Les déremboursements progressifs des médicaments, la promotion des mutuelles privées, la confiscation du débat public par les lobbies pharmaceutiques vont dans ce sens, sans que jamais les Français n’aient choisi cette voie. En proposant la sortie de l’Union européenne, je souhaite redonner au peuple français sa démocratie, c’est-à-dire son droit inaliénable à choisir son système politique et social.
Nous assurerons une prise en charge de la maladie à 100% par la Sécurité sociale, dont l’existence sera garantie par la Constitution. Nous sanctuariserons une médecine accessible sur l’ensemble du territoire et un meilleur remboursement des frais de santé en mettant un terme aux déremboursements de médicaments imposés par l’Union européenne. Nous lancerons une grande politique publique de médecines douces et alternatives, encadrée par des expertises médicales incontestables, afin de réduire la dépendance aux grands laboratoires pharmaceutiques.
Le modèle du tout-privé de l’Union européenne menace également la recherche, dans son indépendance et sa vocation profonde à servir le bien commun. Nous revaloriserons la recherche publique et indépendante et veillerons à assurer une formation de qualité aux étudiants dans le domaine de la santé.