Notre vulnérabilité provient du fait que l’État n’a pas su développer une réelle stratégie de protection des données et des systèmes stratégiques. Nous proposons de remplacer les produits propriétaires par des logiciels libres, notamment dans les ministères de la Défense et de l’Education nationale. L’ANSSI doit avoir un vrai rôle protecteur, avec un droit de regard et de décision sur les systèmes d’exploitation, les logiciels et les composantes électroniques sensibles, afin de s’assurer de leur intégrité. Un réseau chiffré national sera mis en place pour assurer les transferts de données personnelles comme en matière de santé.