Questions de science
et de technologie


 F. Asselineau

Nous souscrivons pleinement aux objectifs de développement durable des Nations Unies, qui correspondent à notre souhait de réhabiliter l’idée de long terme et de retrouver le sens de l’intérêt général. Nous promouvrons des mesures ambitieuses en matière de protection de l’environnement, et nous souhaitons que la France les porte à l’échelle internationale.

Il s’agit par exemple d’inclure dans les préoccupations de l’OMC la préservation de l’environnement ou la réduction des antibiotiques et des perturbateurs endocriniens dans l’agriculture. Une pareille mesure ne peut pas être mise en place tant que la France reste dans l’Union européenne. En effet, d’une part, l’article 39 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) impose un modèle agricole productiviste à l’agriculture, au détriment de la préservation de la biodiversité et des terroirs. Et d’autre part, la France ne peut pas défendre ses intérêts commerciaux et environnementaux à l’OMC où elle ne bénéficie pas d’un siège en propre, puisque c’est l’Union européenne qui est censée la représenter.