L’accroissement de l’effort national de recherche et développement est un enjeu majeur de croissance à long terme pour notre pays. C’est un enjeu qui est encore plus impératif quand ce pays a peu de ressources naturelles. Financer la recherche, en particulier fondamentale, sans application immédiate, n’est pas un pari sur l’avenir ; c’est un investissement pour l’avenir, un investissement qui n’est pas si risqué quand il s’appuie sur des chercheurs bien formés à partir d’un enseignement supérieur solide et qu’il sait retenir ses talents. Pour gagner cette bataille de l’avenir, la France doit donc à terme faire sienne l’objectif d’accroissement que les pays européens se sont fixés.
Rappelons néanmoins que la meilleure façon de financer la recherche est d’augmenter la richesse nationale et de renouer ainsi avec la croissance. C’est le cœur de mon programme. Par ailleurs, j’ai montré que la recherche devait être une priorité nationale lorsque j’ai sanctuarisé son budget pendant la crise financière de 2008 et lorsque j’ai lancé le programme Investissements d’Avenir (PIA) en 2010 en consacrant 22 milliards d’euros à la recherche et l’enseignement supérieur.
J’amplifierai la politique que j’avais mise en place de soutien fort au développement et à l’innovation grâce aux pôles de compétitivité, au Commissariat Général à l’Investissement et au PIA qu’il pilote, à la Banque Publique d’Investissement, aux partenariats public-privé et enfin à l’investissement privé favorisé par des incitations fiscales.