Questions de science
et de technologie


 B. Hamon

Les regroupements qui ont été créés, comme les COMUE, associent les universités et les Grandes Ecoles : le mouvement est enclenché, il faut l’accompagner pour prendre de l’essor. Cela ne passe pas que par des évolutions structurelles, mais surtout par la manière de travailler au quotidien :
Au niveau de la recherche, en favorisant la réunion des enseignants-chercheurs des universités et des grandes écoles dans les mêmes laboratoires, ce qui a commencé.
Au niveau de la formation, en favorisant les diplômes conjoints, et la possibilité pour un étudiant d’un regroupement d’établissements de suivre des cours dans n’importe lequel des établissements, avec l’accord de l’équipe pédagogique.
Au niveau des projets structurants, en favorisant la mutualisation au niveau de chaque site : développement de tiers-lieux, actions de vie étudiante, plateformes numériques…
L’enjeu n’est pas de préférer les universités aux grandes écoles ou l’inverse : c’est de les associer, d’utiliser les atouts des unes et des autres, et d’offrir des conditions aussi bonnes dans les unes que dans les autres.
L’augmentation du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche que je propose, en suivant les engagements du Livre Blanc de l’enseignement supérieur et de la recherche, conduit à ce que la France consacre 2% de son PIB à l’enseignement supérieur dans 10 ans, ce qui permettra d’améliorer les conditions de formation à l’université pour les rendre plus attractives.
Dans ce cadre, des moyens financiers sont attribués, et seront renforcés pour donner aux regroupements la capacité à conduire des projets ambitieux unissant les universités et écoles qui les composent. Ce qui importe, c’est que chacune et chacun dans ces établissements se sente investi d’une même mission au service de notre pays : élever le niveau de qualification, développer nos savoirs.