Questions de science
et de technologie


 B. Hamon

En cohérence avec les mesures présentées dans la question précédente, il est nécessaire d’accompagner les pays en développement afin qu’ils puissent eux aussi prendre toute leur part à l’effort mondial. Sans cela, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs de la COP 21. Dans la lignée des engagements pris par le président de la République alors, les financements « climat » à destinations des pays en développement passeront de 3 milliards d’euros, par an aujourd’hui, à 5 milliards en 2020, dont 1 milliard pour l’adaptation. Plus généralement, j’inscrirai notre aide publique au développement dans une trajectoire de 0,7 % du revenu national brut. Je porterai nos subventions à un milliard d’euros par an à partir de 2020, financées notamment par l’élargissement de la taxe sur les transactions financières. La France accompagnera tout particulièrement les transitions avec nos partenaires d’Afrique, en Méditerranée et au Sahel.